Eglise Evangélique Assemblée de Dieu de Thiers

Témoignages

 


 Je me repliais sur moi-même, j'étais très timide, j'étais mal dans ma peau. On avait beau me dire que Dieu m'aimait telle que j'étais, je me dépréciais sans arrêt. Malgré tout, je continuais à aller à l'Église pour écouter parler de Jésus, pour chanter. Cependant, ce n'est pas parce que j'y allais que j'étais sauvée et je le savais au plus profond de moi. Malheureusement il y avait un conflit intérieur : d'un côté, je voulais faire le pas vers Dieu et d'un autre, j'étais bloquée sur ma chaise, impossible de répondre à son appel.

Lors d'une réunion d'évangélisation, je me suis surprise à réaliser les paroles des chants que l'on interprétait, le message de la Parole de Dieu a percuté mon coeur. J'ai pris conscience que j'étais perdue et que Jésus avait donné Sa vie pour que je sois sauvée. Ce soir-là, j'ai donné mon coeur au Seigneur. Par la suite, je me suis engagée à le suivre toute ma vie en passant par les eaux du baptême. Certes, il y a des hauts et des bas, la vie n'est pas toujours facile mais Dieu est présent pour me soutenir, pour me relever et pour m'aider à avancer.

Le 08/12/98, mon père est décédé. Sa perte a été très dure à accepter. Mais Dieu m'a remplie de paix, si bien que j'ai pu tenir ferme. Je sais que je peux compter sur lui.
 
Aujourd'hui, je suis heureuse de dire que j'appartiens à Dieu et je sais qu'à ses yeux, ma vie est très précieuse; Je suis sa créature mais surtout je suis son enfant et il m'entoure chaque jour de ses bras d'amour.

J’étais…

De rêve et d’espérance, dépouillée,

Dans mon cœur, mon corps et mon âme, souillée,

Vouloir voler de ses propres ailes, ignorante,

Proie du diable et des plaisirs charnels, dépendante,


Des souvenirs à avorter à peine délectés, éphémères,

Un pas en avant, dix en arrière.

A grands coups de théories, dépourvue de certitude,

A coups reçus et portés, immense désuétude.

Tout donner de soi-même, jusqu’à s’y méprendre,

Sheitan a bien rigolé, m’a volée sans attendre.


En quête de sens et d’amour, offrir ses caresses,

Construire dans le sable, et lui aussi te délaisse,

Tomber plus bas que terre, indigne,

Et ce miroir qui ne reflète que le vide…

Tout autour bascule, tourbillon de folie,

Pas de place au milieu de nulle part, et puis l’ennui.


A bout de force, dans un ultime instinct de survie,

Lever les yeux au ciel, y faire monter un cri.

Ô Éternel, écoute ma prière,

Mon cœur d’enfant est devenu cœur de pierre.

« Fais-moi connaître la voie que je dois suivre,

A cause de ce que Tu es, Ô Éternel, garde ma vie ».


Au pied de la croix je m’écroule, ton St Esprit me touche,

Toutes ces souillures, ces douleurs, tu les a effacées d’un souffle.

Ô Jésus, Seigneur des Seigneurs, tu as tout pris,

Par ta grâce, ton amour et ta puissance, tu me délivres.

Porte-moi sur ton dos, prends tous mes fardeaux,

Comme tu as porté la Croix, à cause de moi.


En me détruisant, je réalise que je t’ai blessé,

Mais toi Éternel, jamais tu ne m’as délaissée.

Sur ta brebis égarée, tel un Père tu as veillé,

Ô Pardonne mes manquements et toutes mes iniquités.

Tu as tellement souffert, pour que je puisse ressentir cette paix,

Je le réalise, et implore ton pardon pour cette humanité.

L’homme t’a trahi, humilié et torturé,

Mais toi tu t’es offert en sacrifice pour le sauver !


Éternel créateur, roi des rois, je te suivrai ;

En guise de reconnaissance, pour toi je marcherai.

Oui, tu as changé ma vie en un instant,

Miracle surnaturel, je suis désormais ton enfant !

Père merci, merci, merci, merci, merci, merci…

Guide moi, façonne moi, montre moi, je te donne ma vie.


 Je suis né dans une famille chrétienne. Je tiens à souligner que cette situation est à la fois bien, car on a l'avantage de connaître Dieu, mais aussi difficile parce que l'on s'habitue aux choses de Dieu jusqu'à n'y faire plus attention.

Malgré mon éducation chrétienne, je suis descendu très bas dans la saleté et le péché. Je ne volais vraiment pas haut quand j'ai rencontré DIEU. Cette façon de vivre me rendait vraiment malheureux si bien qu'un jour, je me suis fâché : “Seigneur, pourquoi j'existe ?”.
Après cette prière, j'ai senti la vie partir de moi. À ce moment malgré mes 16 ans, je ne faisais plus le malin ; Dieu était en train de reprendre la vie qu'il m'avait donnée. Là, j'ai vraiment su qu'il y avait quelque chose après la mort et qu'il fallait avoir fait la paix avec Dieu pour être sûr de notre destination dans l'au-delà.
J'ai couru vers mes parents pour prier ; et là, j'ai dit à Jésus : “d'accord j'accepte de vivre comme toi tu veux, parce que je sais que ton but c'est de me sauver”
Ce fut un moment merveilleux dans lequel Jésus a effacé ma lourde ardoise. Mon poids disparu, la joie, la paix et l'assurance du salut sont arrivés. J'ai su à partir de ce jour que j'étais sauvé. En lisant la parole de Dieu, la Bible, j'ai découvert beaucoup de choses, avec Dieu, c'est une histoire d'amour. Jésus s'est donné par amour, il est là chaque jour : un amour si beau, si fort !!
Sache que Jésus est là avec son Amour, il cherche à le partager, fais comme moi et tu découvriras ce que veut dire : “VIVRE LIBRE”

 Fils de catholiques non pratiquants, je vivais comme beaucoup de personnes, à la recherche de la joie et du bonheur. Mais tout ce que le monde me donnait n'était qu'éphémère et passager.

Ceci jusqu'au jour où j'ai rencontré des personnes qui avaient la joie, le vrai bonheur en eux. Je le voyais sur leurs visages. Je leur ai alors demandé où trouver cette joie. Ils m'ont invité à venir assister à l'annonce de l'Évangile. J'y suis allé après réflexion et maintes hésitations. J'ai vu tous ces chrétiens qui étaient joyeux et heureux de vivre. Pendant cette réunion, une chaleur intense est descendue en moi comme si tout mon être se transformait : je venais de trouver le véritable bonheur que je recherchais tant.

Depuis, quoi que je fasse, quoi qu'il m'arrive, je reste toujours animé de cette joie du ciel.

Grâces soient rendues à Notre Seigneur Jésus-Christ qui m'a sauvé !


Enfant, je reçois une éducation religieuse que j'aimais pratiquer de mon mieux. À l'adolescence, une amie me parle de la Bible. Je vois chez elle une compréhension et un amour pour ce livre que je sais être la Parole de Dieu. Je me mets alors à lire la Bible, et cela pendant plusieurs années, mais hélas sans vraiment la comprendre.

À l'âge de 19 ans, j'accepte de me rendre à une conférence Évangélique dans la ville de Vichy. Ce jour-là, et par l'intermédiaire du prédicateur, je comprends que Jésus-Christ est le même aujourd'hui que lorsqu'Il marchait sur la terre, qu'Il est mort sur la croix pour subir la punition qui devait être la mienne ( l'éloignement d'avec Dieu pour l'éternité )  à cause de mon état de pécheresse et de mes nombreux péchés. Grâce à la mort et à la résurrection de Christ, je reçois Son pardon, l'assurance du salut éternel et quelques jours plus tard, la guérison de mon corps.

Tout change dans ma vie : mon sentiment d'échec devient confiance dans le Seigneur, ma haine devient de l'amour pour tous ceux que je rencontre, ma tristesse intérieure se transforme en une joie jamais connue, la nature même me paraît extraordinairement belle : j'ai rencontré Dieu et je me mets à comprendre la Bible de mieux en mieux.Je réalise que ce qui m'a été enseigné ne correspond pas, et ce, dans de nombreux domaines, à l'enseignement de Jésus-Christ. Alors, je donne toute ma vie au Seigneur, m'engageant par le baptême d'adulte selon l'enseignement des Écritures.Aujourd'hui plusieurs fois grand- mère, je n'ai jamais regretté mon choix ; bien au contraire, je continue à expérimenter jour après jour la bonté et la fidélité de Dieu, dans les jours faciles, les moments difficiles, les moments même de détresse où la vie est en jeu ,dans ma vie personnelle et celle des miens.Dieu est mon Conseiller, mon Père, mon Ami. Merci Seigneur !Il est l'Éternel qui vous connait parfaitement, sait quels sont vos besoins, vos souffrances.Il vous aime et cherche également à vous rencontrer.

Au fil des années, grandissant, je ne me souciais pas de Dieu, je vivais sans lui.

Ce qui m'intéressait c'étaient les copains, les sorties avec eux mais j'ai fini par comprendre qu'ils ne m'aimaient pas vraiment : j'étais seulement l'un des leurs.
Je ne voyais donc pas de but réel pour ma vie ; les sorties ne me satisfaisaient pas pleinement et je me demandais “pourquoi vivre ?”.
C'est alors que les circonstances ont fait que je me suis retrouvé à Vollore-ville, et disposant d'une voiture, je me suis trouvé à aller chercher des médicaments pour la personne dont s'occupait Livia. Livia : une jeune fille chrétienne qui venait de Roumanie. Je n'avais pas plus d'une chance sur un milliard de la rencontrer mais on s'est retrouvés dans la même voiture à discuter…Plus tard j'ai quitté Vollore pour revenir à Thiers : je me suis vraiment senti très seul mais un jour Livia m'a appelé. On a beaucoup discuté, de sa vie chrétienne, et elle m'a proposé de lire la Bible. Le soir, en rentrant, je l'ai ouverte mais les mots ne me parlaient pas vraiment.
Livia continuait de me parler de sa relation avec Dieu, j'essayais de comprendre mais sans succès ; un jour Livia m'a demandé de l'accompagner à l'église, j'ai accepté. L'amour se dégageait de ce groupe de personnes, je n'avais jamais vu cela auparavant, mais je ne comprenais toujours pas vraiment ce que Livia vivait et ce qu'elle me proposait.
Un jour j'ai dit au pasteur que je n'arrivais pas à ressentir ce dieu, il m'a dit : “Ce soir, seul dans ta chambre, demande à Dieu de se montrer à toi avec un cœur ouvert, et il se montrera”
Le soir même, je me suis mis à genoux et j'ai parlé (bien que ça me paraisse très bizarre de parler 'tout seul') à Dieu, lui demandant de se montrer d'une manière évidente si il existait. J'ai attendu, mais rien ne s'est passé ; je me suis donc couché, et la nuit même Dieu s'est montré dans mon sommeil :
Je me sentais très très mal, plus malade que je ne l'avais jamais été, transpirant même, et une main s'est approchée de moi. C'est alors que je me suis senti beaucoup mieux puis une voix dit “Là c'est moi”. La main s'éloigna mais le mal revint et la voix dit “Là ce n'est plus moi”. Puis la main est revenue, le mal s'est dissipé, “Là c'est moi” dit à nouveau la voix. Le tout s'est reproduit 5, 6 fois.
J'ai vraiment expérimenté personnellement l'action de Dieu. C'est alors que j'ai ouvert à nouveau la Bible que je ne comprenais pas jusqu'à présent : Elle me parlait à moi, ces mots étaient pour moi ; pendant les réunions à l'église, je disais à Livia “Pourquoi est-ce que le pasteur ne parle que de moi ?”
Dieu s'était révélé à mon cœur, et l'accepter a été la meilleure chose que j'ai faite de toute ma vie.Il a changé ma vie ; Livia et moi nous sommes mariés et Dieu nous a donné trois enfants, notre vie est équilibrée et remplie de son amour.

 
J'ai été opérée le 8 Mars 2002 au C.H.U de Clermont-Ferrand d'une hydrocéphalie par le neurochirurgien David Fischer. Cette maladie avait provoqué de graves troubles physiques et mentaux dans mon corps. Avant cette opération, je tombais dans la rue, sentant arriver la chute, mais ne pouvant rien faire pour l'éviter. Il m'était impossible de me relever seule. Mon médecin traitant est venu me voir et après m'avoir examinée m'a conseillé d'aller voir M. Hirtum, neurologue au C.H.U. Devant mon hésitation et mes craintes, mon médecin m'a dit « Mme Bayeux : soit vous me laissez m'occuper de vous et vous faites ce que je vous dis, soit vous refusez et je pars. J'ai d'autres patients à visiter. » Là, je n'ai pas pu faire autrement, j'ai donc obéi et je me suis retrouvée à l'hôpital dans un triste état physique et moral. Pendant quatre jours, j'ai subi toutes sortes d'examens pour le cerveau et c'est là qu'a été découverte mon hydrocéphalie. J'étais dans l'incapacité de marcher et parler correctement, je ne pouvais plus rien faire, j'étais un légume, sans aucune réaction. Lorsque le professeur Hirtum est rentré dans ma chambre et m'a dit ce qui m'arrivait et ce qu'il prévoyait de faire, je n'ai eu aucune réaction. Ensuite, j'ai été opérée et c'est M. Fischer qui est venu dans ma chambre pour m'expliquer ce qu'il allait faire le lendemain. Il n'a oublié aucun détail. N'avait-il pas peur d'effectuer de telles opérations ? « Vous savez, Mme Bayeux, souvent je suis à deux millimètres du cerveau, n'ayez aucune crainte ! » On m'a opérée, il m'a placé une valve au niveau du cerveau avec un drain qui part de cette valve jusque dans mon estomac pour drainer le liquide rachidien. Suite à l'opération, je pensais être guérie, mais tout a recommencé, les chutes sont revenues. Retour au C.H.U, le professeur Kalil, après d'autres examens au cerveau, s'est aperçu que j'avais un décollement sous-dural, c'est-à-dire que mon cerveau se décollait du crâne. Il se ressaisissait et suite à ça, j'ai dû boire de l'eau, soif ou non, pour irriguer mon cerveau. Mais je n'étais pas guérie pour autant... Mon état physique s'est dégradé à tel point que le médecin a dit à mon fils Amori : « Je donne cinq à dix ans à ta mère, elle n'ira pas plus loin. »
Pendant quatre ans et demi, j'allais de mon fauteuil roulant à mon lit, je vivais dans le noir, car je ne voulais plus voir le soleil, je ne pouvais que manger des compléments alimentaires, il fallait que mon fils ou mon ADMR me fasse manger. J'étais incapable de me nourrir seule, de faire quoi que ce soit. Pour me laver, c'était pareil, il y avait des aides soignants et des infirmières qui venaient à la maison. J'avais des fuites urinaires, je portais en permanence des couches, je n'étais plus rien et j'appelais la mort. Dans une grave dépression nerveuse, je levais le poing vers Dieu. Le docteur ne savait plus quoi me donner. Voilà le traitement : Deroxat :1 le soir, Lexomil : ½ au coucher, Atarax 25 : ½ matin, midi, 2 au coucher et Bromazepam. Je prenais tant d'antidépresseurs que cela me donnait des brûlures au niveau de l’œsophage et là aussi j'ai dû prendre un traitement. Chaque fois que mon docteur changeait mes antidépresseurs, cela me rendait malade. Je vomissais et je ne supportais aucune nourriture. Mon fils Amori et mon ADMR mettaient ½ heure pour me faire manger un yaourt, un complément alimentaire, plus un jus de fruit. J'étais dans une grande détresse et cela a duré pendant des mois, des années... Jusqu'au jour où « grâce à Dieu », le pasteur Mirko Tassone m'a téléphoné pour me demander si j'acceptais de le recevoir.Clouée dans mon fauteuil roulant, je l'ai vu et j'ai été surprise : son calme, son regard plein d'Amour, le regard de Jésus-Christ. Je ressentais une telle culpabilité, une tristesse immense ravageait ma vie, j'ai pu pleurer et raconter au serviteur de Dieu ce qui m'était arrivé. Ce jour-là, Jésus-Christ m'a ouvert ses bras. Enfin je n'étais plus seule pour me battre ! Il faut dire que mon fils Amori s'est donné beaucoup de mal pour s'occuper de moi et lui aussi a souffert de me voir dépérir à vue d’œil. Mais le Seigneur Jésus m'a touchée et par le Saint-Esprit, tous mes péchés sont revenus à ma mémoire. Un soir, j'ai prié, même crié à Dieu de me pardonner, car tout remontait à la surface et j'avais honte de ce que j'avais fait de ma vie. Plus je priais, plus je pleurais, me sentais sale, misérable et disais « Seigneur Jésus, tu ne peux pas me pardonner, j'ai trop de péchés, je suis sale » n'osant pas lever les yeux au ciel.Petit à petit, mon état de santé s'est amélioré, mon docteur a réduit les antidépresseurs jusqu'au moment où ce fut fini : je n'en ai plus pris ! Pendant des années, je n'ai pas quitté mon fauteuil et le 6 décembre 2008... j'ai marché dans les rues d'Ambert, au bras de mon fils Amori. Les commerçants m'ont vue debout, eux qui m'avaient toujours connue assise dans mon fauteuil ont été très étonnés et heureux pour moi, même mon coiffeur m'a dit que mes cheveux avaient changé (avant je les arrachais). Tous les mois, j'ai dû me faire faire une prise de sang car en opérant le cerveau, la glande thyroïdienne s'est pratiquement arrêtée. La personne qui est venue me faire la dernière prise de sang était la même qui m'avait faite la première. J'étais debout, heureuse de pouvoir lui dire ce que Christ avait fait pour moi.Quelle grâce mon Dieu, quel bonheur enfin je vis, je respire, le souffle de ma vie, c'est Jésus-Christ. Je le dois à mon Seigneur et Sauveur Jésus. Quelle joie de pouvoir marcher, de bénir Dieu pour chaque instant, chaque jour. Il m'a sauvée, le poids de mon passé, ma culpabilité... Jésus a tout porté à la Croix par Son sang et Sa toute puissance ! Même les personnes qui m'ont vue malade et dans mon fauteuil ont été touchées devant un tel miracle. Pour eux, c'est psychique... moi je sais en qui j'ai cru. Jésus-Christ m'a sauvée, libérée de mes chaînes et guérie.Que Son Saint Nom soit béni !!!
Ça a toujours été une évidence, Dieu existe, il m'avait guérie physiquement, mais la foi me semblait contraignante et sans intérêt. J'étais en colère contre Dieu à cause du manque de réponses face à de grandes souffrances intérieures et je me rendais terriblement compte du malheur vers lequel je me dirigeais. A 13 ans, je n'avais plus confiance en personne, je cachais des sentiments de vengeance et de révolte. J'avais honte de qui j'étais et peur de la mort, incapable d'éviter l'enfer... une conséquence qui était juste.Déjà, je me sentais seule et blasée de la vie ; dans mon isolement, je m'endurcissais contre les autres, je déprimais. Et puis, j'en ai eu ras-le-bol. J'ai crié contre Dieu : "Seigneur, tout me pousse à te haïr, ta vérité m'a piégée, elle est impossible à vivre" Phrase à laquelle, il répondit : "à moins d'un miracle..." A partir de là, je ne sais pas comment, la Parole de Dieu et les témoignages ont commencé à m'intéresser. Je ne comprenais rien du tout, malgré une dizaine d'années à avoir entendu parler de Dieu, j'ai compris que je ne savais rien de Lui ! Comment Le rencontrer, comment changer ? Je cherchais des réponses avec détermination. On me répondait : "Crois en Lui" et ça me faisait bien rire. Pourtant, mon désir devenait vital, urgent.Mes parents m'ont obligée à me rendre à un rassemblement de jeunes. Mauvaise foi bonjour !
J'avais l'habitude d'observer les chrétiens prier. Ce samedi matin, un jeune parisien se lève et adore Dieu. J'avais vu des centaines de fois les chrétiens le faire, mais cette fois, c’était différent. J'ai eu une intuition de sa foi. J'étais bouleversée, tellement bouleversée que je sentais Dieu autour de ma chaise, Sa force, Son amour, Sa compassion, Son plan dans mon corps. Mon identité venait d'être remise en cause, Son Amour indicible me rendant unique et indispensable. Jésus, sa mort pour mes erreurs... s'il devait recommencer, il l'aurait fait juste pour moi, de toutes Ses forces. J'étais consciente des difficultés qui m'attendaient mais depuis ce jour-là, je suis devenue accro à tout ce qui vient de Dieu. Je suis sortie de cette réunion complètement changée, ce vide comblé, j'étais physiquement pardonnée. Ma conscience était parfaite, saine, ouverte au monde et à chaque individu. 14 ans..., je reconnaissais l'état dans lequel je vivais auparavant : dans l'erreur et la souffrance. C'est ce que j'ai laissé pour vivre avec cette paix hors du commun. (Voir le mémorial de Blaise Pascal)